cessent en effet de se lier aux images, aux musiques, à l’information et aux médias : c’est
pourquoi cet enseignement fait une place de choix aux arts. De ce point de vue, en lien avec
les connaissances apportées dans le cadre du cours, chaque élève au long de ses trois
années de scolarité au lycée doit avoir fait au moins une fois l’expérience de :
- une rencontre avec le spectacle vivant ;
- une découverte (par la visite réelle ou virtuelle) d’un musée ou d’un monument du
patrimoine culturel
À l’instar de Monet, Pissaro ou bien Dufy, Albert Marquet a consacré une série d’œuvres à la Normandie.
Un premier intérêt dans la visite réelle ou virtuelle de cette exposition avec nos élèves réside dans le fait de leur faire prendre conscience que leur environnement proche, l’espace vécu, celui qu’ils banalisent (la ville, le port), qu’ils dévalorisent parfois, est aussi un espace qui peut-être source d’inspiration et de création artistique.
On trouvera évidemment l’occasion, avec cette visite, de prolonger la réflexion menée avec les classes de Première autour de l’objet d’étude Créer, fabriquer : l’invention et l’imaginaire et l’une de ses finalités, S’interroger sur les processus de la création artistique .
La découverte de l’œuvre de Marquet offre l’opportunité d’illustrer assez simplement la notion de mouvement pictural. En effet, ce peintre s’inscrit très tôt avec Matisse dans une démarche qui place la couleur au centre de la création artistique : le fauvisme.
Et pourquoi ne pas profiter de l’œuvre de Marquet pour illustrer la transformation des paysages urbains, particulièrement de ces espaces liés aux échanges que sont les villes portuaires ?
